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Prévenir le mal des transports

En voiture, en bateau, en avion, en bus… le mal des transports peut apparaitre à tout moment lors d’un déplacement à bord d’un véhicule que l’on n’a pas l’habitude d’emprunter. Généralement peu grave (bien que très inconfortable), il peut toucher les enfants comme les adultes.

Le mal des transports se produit souvent en voyage, lorsqu’on emprunte un mode de déplacement inhabituel. Il se manifeste le plus souvent pas des nausées ou des maux de ventre, parfois par des pleurs ou une agitation inhabituelle chez les plus petits. Il peut évoluer vers des sueurs froides, des vomissements, des vertiges, une respiration qui s’accélère, des maux de tête, une transpiration excessive…

Pour ne pas laisser vos vacances être gâchées par ces symptômes, voici quelques astuces simples qui pourront éviter leur apparition.

Les astuces pour ne plus souffrir du mal des transports :

En prévention :

  • Mal des transports

    S’hydrater : avant de partir et tout au long du voyage, buvez régulièrement de l’eau fraiche faiblement sucrée afin de réduire le risque de nausées. Evitez en revanche le café, les sodas et l’alcool qui risquent d’aggraver les symptômes.
     
  • Manger un peu : s’il faut éviter de faire un repas lourd et gras avant ou pendant un long trajet, grignoter certains aliments bien choisis peut vous aider à mieux supporter le déplacement. On peut par exemple manger une banane, une pomme, une barre de céréale ou simplement un morceau de pain.
     
  • S’asseoir à l’avant, dans le sens de la route : lorsque les solutions précédentes ne sont pas envisageables, en bateau ou en train par exemple, ou si vous n’avez pas le permis, il est recommandé de se placer le plus à l’avant possible (à la proue du bateau, dans le premier wagon du train, sur le siège avant de la voiture, vers l’avant de l’avion…), toujours dans le sens de la marche (en train par exemple, évitez les places orientées dans le sens inverse de la marche).
     
  • L’aromathérapie : les huiles essentielles possédant des propriétés antispasmodiques et apaisantes sont efficaces pour prévenir et soulager les nausées. Vous pouvez par exemple respirer des huiles essentielles de citron, de gingembre, de menthe poivrée et de basilic tropical (quelques gouttes sur un mouchoir ou en diffusion à l’aide d’un dispositif adapté). (A utiliser avec précaution chez les enfants et les femmes enceintes.)
     
  • Porter un bracelet anti-nausée : en utilisant les points d’acupuncture, ces bracelets (en vente en pharmacie) préviennent et soulagent les nausées causées par les déplacements ou la grossesse. Sans effet secondaire, il est adapté aux enfants comme aux adultes.
     

Lorsque les symptômes sont là :

  • S’aérer : lorsque c’est possible, l’idéal est d’arrêter le véhicule et de sortir prendre l’air. Généralement, les symptômes disparaissent alors assez rapidement. A défaut, le simple fait d’ouvrir la fenêtre ou, sur un bateau, de sortir sur le pont, peuvent atténuer les troubles. Si aucune de ces solutions n’est envisageable, placez-vous face à un ventilateur ou ventilez-vous le visage avec un magazine, un éventail…
     
  • Prendre le volant : conduire améliorerait la connexion entre les sens. Et de fait, les conducteurs souffrent beaucoup moins du mal des transports que leurs passagers…
     
  • Se changer les idées : écouter la radio, papoter avec les autres passagers, faire un exercice de relaxation… autant de distractions qui, en vous faisant penser à autre chose qu’à vos symptômes, vous aideront à vous sentir mieux.
    La lecture ou les jeux vidéos en revanche sont déconseillés, ils peuvent accentuer les sensations de nausées et de vertiges.
     
  • Les remèdes naturels : les officines proposent des « remèdes de grand-mère » qui ont fait leur preuve. Respirer un peu d’alcool de menthe Ricqlès ou boire quelques gouttes d’Eau de Mélisse des Carmes soulagera la sensation de malaise.

En amont du voyage, des techniques de relaxation (sophrologie, méditation…) peuvent être envisagées pour prévenir l’appréhension.

Et n’oubliez pas que le mal des transports n’est pas une fatalité : il passe avec le temps et la répétition des voyages…

Qui peut être touché par le mal des transports ?

Tout le monde ! On pense parfois qu’il est réservé aux enfants, ou aux passagers des bateaux… or, même si certains sont plus susceptibles d’être sensibles à ces désagréments, ils peuvent toucher un grand nombre de personnes.

C’est une discordance entre ce que les yeux voient (un virage, un déplacement…) et ce que l’oreille interne interprète (l’immobilité du corps), qui provoque le mal des transports. Lorsqu’on a l’habitude d’emprunter un certain mode de locomotion, le cerveau s’adapte à celui-ci. En revanche, les premières fois, l’organisme a besoin d’un certain temps pour assimiler ces données contraires.

Sur la route (en voiture, bus…) ou en train, le mal des transports est rare chez les bébés. Il apparait généralement vers 2 ans. Il est assez fréquent chez les enfants et les jeunes adolescents, jusqu’à 12 ans environ.
A l’âge adulte, ce sont surtout les personnes souffrant de migraines et de troubles de l’équilibre (vertiges…) qui peuvent y être sensibles. Les femmes y sont plus sujettes également en cas de règles douloureuses ou pendant la grossesse.

Le bateau est le mode de déplacement le plus susceptible de rendre malade, quel que soit l’âge et la condition physique. On parle alors de « mal de mer ».
Il y a plusieurs raisons à cela : le bateau induit davantage de mouvements qu’une voiture ou un bus, surtout en cas de fort roulis. En outre, sur la mer, nous perdons nos points de repère, il n’y a pas de « route » bien définie.

L’avion quant à lui peut entrainer un « mal de l’air », qui survient généralement lorsque l’avion subit un mouvement important : au décollage, à l’atterrissage, en cas de turbulences… Les symptômes physiologiques du mal de l’air peuvent être confondus avec ceux provoqués par la peur (voir la phobie) de prendre l’avion.